« Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée » ( Alfred de Musset)
Les températures ambiantes se rapprochent des valeurs habituelles hivernales et on commence à se les geler dans les allées des marchés couverts de Maisons-Alfort !
Foin des antiques rideaux en toile ou lames en plastique souple placés aux entrées des allées des marchés, soyons de notre époque alors on les a remplaçé par de somptueuses portes coulissantes en verre, actionnées électriquement et dont l’ouverture est déclenchée par des capteurs. Mais ces capteurs de mouvement sont placés dans des zones de circulation intense, donc provoquent un mouvement quasi perpétuel d’ouverture/fermeture des portes.
Comme les célèbres Shadoks, ces portes pompent, pompent, pompent en permanence favorisant ainsi la création de courants d’air insupportables dans les allées des marchés de notre ville.
Ces portes, qui n’ont certainement pas été prévues pour s’ouvrir et se fermer sans arrêt, tombent fréquemment en panne et nécessitent l’intervention d’équipes d’entretien pour les réparer.
Face à ces dépannages qui coûtent chers et demandent des délais d’intervention trop longs, on a eu l’idée géniale de bloquer systématiquement toutes les portes en position ouverte ! Fini de pomper, les Shadoks au chômage !
Dilemme cornélien. L’investissement initial fut inutilement couteux puisqu'il ne sert à rien, mais en revanche laisser les portes ouvertes est fabuleux car tout à fait dans l’air du temps en matière d’économies d’énergie et d’aération en période de grippe et de Covid. Par contre en matière de dépenses de santé et de confort le bilan est moins favorable, les commerçants et les clients sont désormais confrontés à un froid de gueux en hiver dans les allées de nos marchés…
Justin Bécile